Chemotherapy-Induced Peripheral Neuropathy and New Therapeutic Targets: Preclinical Data of Drug Repositioning
Neuropathies périphériques chimio-induites et nouvelles cibles thérapeutiques : données précliniques sur deux exemples de repositionnent de médicaments
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Inserm U1107, NEURO-DOL, direction de la recherche clinique et de l’innovation, CHU Clermont-Ferrand, université Clermont Auvergne, F-63000 Clermont-Ferrand, France
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Service de chirurgie digestive, centre hospitalier de Béziers, F-34500 Béziers, France
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Inserm U1107, NEURO-DOL, université Clermont Auvergne, F-63000 Clermont-Ferrand, France
* e-mail : jerome.busserolles@uca.fr
Received:
15
June
2022
Accepted:
2
September
2022
Chemotherapy-induced peripheral neuropathy (CIPN) is a common adverse effect of neurotoxic anticancer drugs. Its prevalence is close to 60%, but it can vary considerably depending on the anticancer drugs and doses administered. CIPN remains a problematic and long-lasting adverse effect associated with a decline of patient’s quality of life. Moreover, no preventive treatment can be recommended and only duloxetine has a moderate recommendation in the management of CIPN (American Society of Clinical Oncology [ASCO] and the European Society for Medical Oncology [ESMO]). Consequently, oncologists must decrease or stop neurotoxic anticancer regimen to limit CIPN severity, which may in turn have a negative oncological impact on disease control and progression-free survival. Thus, improvement in pharmacological neuropathy management is needed. We consider according to a reverse translational research strategy that this can be achieved either by proposing innovative strategies, improving the use of current analgesic drugs, or drug repositioning. In this article, two strategies of drug repositioning, riluzole and donepezil, will be presenting in the management of CIPN based on the studies in animal models of CIPN.
Résumé
La neuropathie périphérique chimio-induite (CIPN) est un effet indésirable commun des anticancéreux neurotoxiques. Sa prévalence est proche de 60%, mais elle peut varier considérablement en fonction des anticancéreux et des doses administrées. La CIPN demeure un effet indésirable problématique et rémanent associé à un déclin de la qualité de vie des patients. De plus, aucun traitement préventif ne peut être recommandé et seule la duloxétine a un niveau modéré de recommandation dans le traitement de la CIPN (American Society of Clinical Oncology -ASCO and the European Society for Medical Oncology -ESMO). Par conséquent, les oncologues doivent diminuer ou arrêter les traitements anticancéreux neurotoxiques pour limiter la sévérité de la CIPN, ce qui en retour pourrait avoir un impact oncologique négatif sur le contrôle de la maladie et sur la survie sans progression ou récidive de la maladie. Ainsi, une amélioration de la prise en charge pharmacologique de la CIPN est nécessaire. Nous considérons qu’avec une stratégie de recherche translationnelle inverse, il serait possible d’améliorer l’emploi d’analgésiques conventionnels ou de proposer le repositionnement de médicaments. Dans ce manuscrit, deux stratégies de repositionnement de médicaments, le riluzole et le donépézil, seront présentées dans la prise en charge des CIPN, et sur la base d’études sur des modèles animaux de CIPN.
Key words: Chemotherapy-induced peripheral neuropathy / drug repositioning / riluzole / donepzil
Mots clés : Neuropathies périphériques chimio-induites / repositionnement / riluzole / donépézil
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