Lysophosphatidylcholine 16:0, a Promising Biomarker for Severe Fibromyalgia
La lysophosphatidylcholine (LPC) 16:0, un biomarqueur prometteur pour la fibromyalgie sévère
EURIDOL Graduate School of Pain, University of Strasbourg, 8, allée du Général-Rouvillois, F-67000 Strasbourg, France
* e-mail : adelage@etu.unistra.fr
Received:
6
December
2020
Accepted:
14
June
2021
Fibromyalgia (FM) is a complex disease without any clear physiopathology, thus treating FM remains challenging for physicians. In this article Hung et al. propose a new mouse model of FM in which adult mice are exposed to repeated and intermittent sound stress (RISS). These stressors are shown to have an effect at the cellular level: leucocytes generate a high amount of reactive oxygen species (ROS), which triggers plasma lipid peroxidation and an excessive production of lysophosphatidylcholine (LPC) 16:0. LPC16:0 molecules then activate acid-sensing ion channel 3 (ASIC3) on muscle nociceptors, generating a central sensitization process responsible for the development of FM-like phenotypes (hyperalgesia, chronic fatigue, and anxiety). In the second part, a clinical investigation was performed on patients suffering from mild and severe FM. During the month preceding the study, FM patients perceived more daily stressors than healthy controls (HC). In severe FM patients, LPC16:0 levels are correlated with ongoing pain severity. This study suggests that LPC16:0 could be a biomarker for FM, particularly in its severe forms, and proposes to further investigate the effects of platelet-activating factor acetylhydrolase (PAF-AH) inhibitors such as darapladib on fibromyalgia. These molecules could prove to be interesting therapeutic compounds for the treatment of severe FM.
Résumé
La fibromyalgie (FM) est une maladie complexe dont la physiopathologie est inconnue et dont le traitement demeure un défi pour les médecins. Dans cet article, Hung et al. proposent un nouveau modèle de FM dans lequel des souris adultes sont exposées à des stress sonores répétés et intermittents (RISS). Ces stress semblent se répercuter au niveau cellulaire sous forme de stress oxydatif : les leucocytes des souris stressées produisent une grande quantité de dérivés réactifs de l’oxygène (ROS) provoquant la peroxydation des lipides plasmatiques et la production excessive de lysophosphatidylcholine (LPC) 16:0. En activant des canaux acid-sensing ion channel 3 (ASIC3) sur les terminaisons nociceptives musculaires, les LPC16:0 généreraient un processus de sensibilisation centrale. La seconde partie de l’étude compare des données cliniques recueillies sur des patients souffrant de FM et sur des sujets sains. Durant le mois précédent l’étude, les patients fibromyalgiques ont perçu davantage de stress au quotidien que les témoins sains. Les taux plasmatiques de LPC16:0 sont corrélés à la sévérité de la douleur persistante chez les patients souffrant de FM sévère. Cette étude suggère donc que la LPC16:0 pourrait être un marqueur de la FM, particulièrement dans ses formes les plus sévères. Hung et al proposent d’investiguer davantage l’effet d’inhibiteurs de l’enzyme plateletactivating factor acetylhydrolase (PAF-AH, produisant la LPC16 :0) comme le darapladib sur les symptômes de la FM. Ces molécules pourraient représenter de potentielles voies thérapeutiques pour le traitement de la fibromyalgie sévère.
Key words: Fibromyalgia / Biomarker / Lysophosphatidylcholine 16:0 / PAF-AH / RISS
Mots clés : Fibromyalgie / Biomarqueur / Lysophosphatidylcholine 16:0 / PAF-AH / RISS
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